La gouvernance publique est une préoccupation majeure de la quasi-totalité des états du monde. Et le Congo mon pays y est tout à fait concerné.
Cependant, le Congo a un problème de gestion et de management public, ceci est inhérent à la forme de son organisation administrative et territoriale.
En effet, la République du Congo qui se déclare d’une organisation décentralisée, peine à matérialiser cette exigence constitutionnelle, car la pratique sur le terrain tranche avec le prescrit fondamental qui déclare le pays décentralisé tant sur le plan administratif que territorial.
En effet, Brazzaville capitale politique exerce toujours une tutelle sur les collectivités locales, ce qui empêche le décollage de ces entités et le développement du pays en général. Ainsi pour créer les conditions du développement, il est plus qu’urgent de changer la manière de gouverner et de permettre une gestion basée sur les rapports de partenariat entre l’État et ses collectivités locales en mettant en exergue les principes fondamentaux de libre administration et de l’autonomie financière de celles-ci. Ce dans le respect de l’État de droit.
Pour ce faire, il sera important de réformer la manière de gérer la cité en adoptant les méthodes du secteur privé et les intégrer dans la sphère publique afin de rendre efficiente et efficace l’action publique. Or ceci n’est possible que dans la perspective d’une politique fondée sur la culture de résultat et qui débouche sur un mécanisme d’évaluation de l’action publique à la fin.
Ainsi, nombre d’approches et de pistes de solution ont été proposées dans ce sens afin d’appuyer la dynamique décentralisatrice capable de permettre une redistribution équitable de la richesse nationale, mais aussi de promouvoir une gouvernance efficiente de la chose publique.