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Ride or die with me

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Le danger et le désir les consument... Peut-on s'abandonner à l'amour lorsque la vie ne tient qu'à un fil ?

Abby fuit son pays afin d'échapper à son demi-frÚre, Sean, puissant membre de la mafia. Elle veut oublier la douloureuse lutte qu'a été sa propre survie, ainsi que les actes abominables qu'elle a été forcée de commettre et qui l'ont changée à jamais.

Elle trouve refuge Ă  Paris, oĂč elle dĂ©croche un poste dans un night club. Mais elle dĂ©chante rapidement en rĂ©alisant que son patron est le Diable personnifiĂ©. Assan Lakehal reprĂ©sente l’accĂšs direct Ă  un labyrinthe de pĂ©chĂ©s sur lequel il rĂšgne en maĂźtre absolu.

Trop dangereux pour elle... C’est ce qu’elle se rĂ©pĂšte en luttant contre le dĂ©sir qu'elle Ă©prouve Ă  son Ă©gard.

Commence alors un jeu létal dans lequel il n'y aura aucun gagnant. Une lutte de pouvoir qui les mÚnera dans leurs plus sombres retranchements, Abby ne cessant de se demander ce que trafique Assan dans l'aile du club qui lui reste interdite d'accÚs...

Quand Sean cherche à l'atteindre à nouveau, doit-elle fuir ou espérer trouver en Assan un allié inattendu ?

* * * *

Assan s'apprĂȘte Ă  suivre son frĂšre, mais je le retiens en posant ma paume sur son biceps contractĂ©. J’attends que Jared ait quittĂ© la piĂšce, puis me tourne vers lui :

- Que comptes-tu faire ? je demande, bouffĂ©e par un mĂ©lange d’adrĂ©naline et de curiositĂ©.

Il retire doucement son bras de mon emprise, un sourire relevé sur le coin de sa bouche.

- Quelque chose que tu détesteras, mais qui va te faire craquer.

Il n’attend aucune rĂ©ponse de ma part puisqu’il s’éloigne, la dĂ©marche assurĂ©e. Connard ! Pourtant, malgrĂ© son affront, je ne peux m'empĂȘcher de rire. Il ne fera rien qui me mettra en rogne. Je le sais. Et la raison en est simple. Assan me plaĂźt, certes, mais je ne vais pas le laisser chambouler mes Ă©motions avec sa belle gueule. Mon passĂ© et la vie qu'il mĂšne ne sont pas compatibles. Les sentiments, non. Le sexe, oui, mais Ă  mes conditions.

Avec le temps, j’ai appris Ă  ne pas m’attacher aux hommes capables de me faire tourner la tĂȘte.