« Je m'arrĂȘte de temps en temps pour observer la nature si vaste qui s'offre Ă mes yeux. âLa France est grande, elle est Ă©ternelle.â Cette phrase qui me vient Ă l'esprit je la soumets aux lecteurs, elle met en exergue cette dichotomie de la courte vie et de ses insuffisances rĂ©servĂ©es aux humains par rapport Ă l'Ă©ternel de cette terre. Elle renforce l'idĂ©e de cette recherche et de ce besoin des diverses protections humaines Ă acquĂ©rir, des forces morale et physique pour atteindre une certaine forme d'Ă©ternitĂ©. Et cette grandeur, en profitons-nous rĂ©ellement et nous donne-t-on les moyens d'en bĂ©nĂ©ficier, voire d'en ĂȘtre vraiment Ă l'origine ? » Ătre attentif au temps et Ă son rythme, aux variations de la nature, aux hommes et aux femmes que nous croisons et cĂŽtoyons. Et de cette observation, en retirer joie et Ă©motions. Double invitation que nous lance l'auteur avec ce texte oĂč l'Ă©criture recueille la beautĂ© des moments paisibles, des rencontres, des paysages et des voyages, vĂ©cus d'annĂ©e en annĂ©e. Ćuvre inclassable, qui se donne pour objet de fixer l'Ă©phĂ©mĂšre et le passager, « Sur les chemins... » se lit comme une douce ode Ă la vie et Ă la contemplation.