La peur naĂźt bien souvent dans les tĂ©nĂšbres et le silence, lĂ oĂč l'inconnu rĂ©side et oĂč les images du pire surgissent au travers des songes les plus torturĂ©s. Rien n'aurait pu les prĂ©parer Ă cela, ni leur solide expĂ©rience ni leur courage sans faille. Personne n'aurait pu subir ni concevoir pareil chĂątiment car le cerveau humain ne l'aurait jamais permis. Et pourtant ils Ă©taient lĂ , accroupis, innocents, Ă Ă©couter les milliers de chants cruels qui se dĂ©gageaient de l'obscuritĂ©, Ă espĂ©rer la fin du cauchemar... car plus que la chaise crissant sur le sol lorsque le bruit est absent, l'horreur s'invite lorsque l'enfer sonore livre bataille entre nos deux oreilles.