Cette nouvelle d'amour, au dénouement singulier, d'Aurélien Scholl (1833-1902) est parue dans La Revue pour tous en 1888.
« Tout à coup Montbrun tomba en arrêt. Au milieu d'une poussée, une tête de jeune fille lui était apparue. Etait-ce un mirage, une illusion? ou voyait-il réellement cette figure idéale? Jamais, dans ses rêves les plus ardents, il n'avait rien imaginé qui approchât de ces lignes de l'au delà terrestre.
C'était la pureté calme, la sérénité chrétienne, la virginité radieuse, une nuée détachée du souffle qui, au commencement, flottait sur les eaux. C'était une essence d'âme. »
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5401910r/f47.image