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Un Dilemme

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Jules Lamblois est mort sans laissé de testament pour ses 100 000 francs d'héritage. Sans femme, ni enfants, ses biens reviennent de droit à son plus proche parent: le notaire Maßtre le Ponsart.

Mais ce dernier reçoit rapidement une lettre d'une certaine Sophie Mouveau. En plus d'avoir été la bonne du défunt, elle serait aussi enceinte d'un enfant de Jules Lamblois.

Maßtre le Ponsart est bien décidé à conserver la totalité de l'héritage. C'est son métier aprÚs tout...

«Ou vous ĂȘtes la bonne de Jules, auquel cas vous avez droit Ă  une somme de trente-trois francs soixante-quinze centimes ; ou vous ĂȘtre sa maĂźtresse, auquel cas, vous n'avez droit Ă  rien du tout.»

Dans ce roman douĂ© de l'ironie de Flaubert, Huysmans critique sur le ton de l'humour, le bourgeois repu prĂȘt Ă  tout pour Ă©tendre son pouvoir et embellir son image.

Joris-Karl Huysmans (1848-1907) naĂźt dans une famille d’artistes. Son pĂšre, lithographe, meurt alors que Huysmans n’a que huit ans. Huysmans passe une grande partie de sa vie au ministĂšre de l’intĂ©rieur. Il fait paraĂźtre en 1874 son premier recueil de poĂ©sie («Le Drageoir aux Ă©pices»), et rencontre Zola deux ans aprĂšs. Il dĂ©fend son nouvel ami dans un article sur l'«Assommoir» et le naturalisme. Il publie la mĂȘme annĂ©e un roman naturaliste, «Marthe, histoire d'une fille». Son second roman («Les SƓurs Vatard», 1879) est accompagnĂ© d’une dĂ©dicace Ă  Zola. Il frĂ©quente aussi Maupassant, et rĂ©alise avec quelques auteurs un recueil de nouvelles («Les SoirĂ©es de MĂ©dan», 1880). À compter de 1884, avec la sortie de son roman «A rebours», Huysmans se montre de plus en plus pessimiste, et s’éloigne du mouvement naturaliste. AprĂšs avoir traversĂ© une phase mystique avec «LĂ -bas» (1891), Huysmans se convertit soudainement au catholicisme.