«En Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle», écrivait Feu Amadou Hampathé Bâ. Cette assertion du sage de Bandiagara n'était-elle pas une manière de rappeler la mission qui incombait et incombe encore aux intellectuels en général ? En effet, leur mission d'hier et d'aujourd'hui n'est-elle pas de fixer par écrit le legs transmis de génération en génération ? Ce passage à l'écrit est seul garant de la sauvegarde d'une partie de notre patrimoine culturel. Alors, contribuer à l'écriture de cet héritage est un devoir pour tout un chacun. C'est dans cette logique que s'inscrit l'auteur des Contes du Mandé et du Fouladou. Les contes de son ouvrage lui ont été racontés par des personnes originaires comme lui de la région des lieux de collecte.