« Pendant de longues minutes, la mère, les yeux remplis de larmes, le corps droit, Lucienne sur ses genoux, resta là figée sur sa chaise. Un bassin d’eau qui avait pris la couleur du sang à ses pieds, des draps souillés et Rosemarie presque morte dans le lit juste à côté d’elle. Intérieurement, elle se dit que cette bonne petite aurait pu être sa bru, que ça aurait été son souhait le plus cher ; mais maintenant elle devait admettre que ses agissements n’avaient rien apporté de bon. Rosemarie saurait-elle prendre le recul nécessaire pour pouvoir vivre sa vie avec cette meurtrissure au cœur ? Il le faudrait, sinon elle-même ne pourrait pas survivre avec un tel poids sur la conscience. »