Je suis Antoine. Mes camarades viennent de me retrouver ce matin, le crâne fracassé par un chandelier. Ces vacances dans un château écossais auront vraiment été minables d'un bout à l'autre : une demeure inaccessible, un temps humide, l'absence de toute activité... Je voulais échapper à ma déprime en acceptant l'invitation d'Alain ; je ne pensais qu'on m'achèverait. Déjà, autour de mon corps, on s'affaire, on élabore des théories, on parle assassinat, on envoie chercher de l'aide. Déjà, les personnes les plus fragiles et impressionnables commencent à craquer. Immanquablement, les tensions naissent, les cerveaux cogitent à toute allure...