Le mot “âme” se dit en grec antique “psyché”, ce qui signifie aussi “papillon”, symbole par excellence de l’immortalité. Un vieux proverbe dit que lorsque les yeux de l’ignorant voient la mort de la chenille, l’esprit du sage contemple la naissance du papillon. Épictète, l’un des plus grands représentants du stoïcisme, réduit toutes les interrogations philosophiques à une seule et même source : la crainte de la mort. : « As-tu bien dans l’esprit, lui dit-il, que le principe de tous les maux pour l’homme, de la bassesse, de la lâcheté, c’est... la crainte de la mort? Exerce-toi contre elle; qu’à cela tendent toutes tes paroles, toutes tes études, toutes tes lectures et tu sauras que c’est le seul moyen pour les hommes de devenir libres » Notre rapport contemporain à la mort est une exception, un accident historique. Il semble que nous ayons besoin d’une guérison de nos intelligences tant elles sont imbibées des doctrines athées et de l’influence des médias. À l’heure où de grands débats agitent la société, l’euthanasie, le transhumanisme qui souhaitent donner définitivement à l’homme la toute puissance sur la question ultime, il semble intéressant de revenir à l’Essentiel et de proposer une synthèse des « sources chrétiennes » sur le sujet.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Yohan Picquart, journaliste, auteur, enseignant, a publié plusieurs ouvrages consacrés aux questions spirituelles. Diplômé en sciences des religions et en littérature, il réside actuellement dans le Nord de la France.