Etre humain versus technologie : qui remportera le combat ?
C’est un duel d’un genre nouveau auquel vous allez assister. Celui opposant un renard à une tondeuse électrique automatique. Un de ces robots qui tond la pelouse quand les gens ne sont pas là . Ça se passe près de chez vous, dans le jardin du voisin. Une histoire qui ne pouvait se dérouler que dans notre XXIe siècle technologique. Mais c’est aussi une lutte éternelle : celle d’un être vivant contre la mort qui fauche tout.
L’homme est parti en vacances et a laissé la mort dans son jardin.
Un livre chargé d’humour et de sens de la dérision
EXTRAIT
Trois haies de thuyas atteignant la hauteur d’un ours dressé sur ses pattes arrière délimitent une surface de cent mètres carrés au sol. Le quatrième côté du carré est matérialisé par la villa elle-même. Tel est le jardin. Un lieu qui privilégie le vide. Un petit néant à peine égayé par un massif de lauriers roses, trois jeunes bouleaux et une sculpture en bronze représentant une biche en marche, le museau tourné vers l’arrière. Quant aux cinq chaises en plastique blanc empilées les unes sur les autres, adossées au mur de la villa, elles ne sauraient constituer une sculpture.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
- « Le duel à mort entre un renard et une tondeuse à gazon électrique automatique. Le renard découvre ce nouvel animal et décide de l'affronter. Une histoire hors des sentiers battus. » - Radio Télévision Suisse
- « Entre humour et ironie, une réflexion sur notre rapport à la nature. » - Le Régional
- « Le renard et la faucheuse, fable amère signée Eugène, narre un duel entre un goupil et une machine à tondre. Chouette, des nouvelles d’Eugène. On l’avait laissé en 2011 avec un amusant et érudit mais vaguement frustrant Dans un livre, j’ai lu que… : une liste à la Prévert d’anecdotes glanées dans des lectures diverses. Le renard et la faucheuse, […] est dédié à Pierre-Alain Bertola, et cela change tout. » L’Hebdo
A PROPOS DE L’AUTEUR
Eugène est né le 15 juillet 1969 à Bucarest mais il a fait ses études à Lausanne. En 1995, il publie son premier livre Quinze mètres de gloire (L’Aire), un recueil de nouvelles plein de promesses.
Par la suite, il confirmera son talent notamment avec L’Ouvre-boîte et La Vallée de la jeunesse qui obtint le Prix des Auditeurs de la Radio Suisse romande. Dans chacun de ses livres, on retrouve son humour et son sens de la dérision qui sont devenus sa marque de fabrique.