Ouvrage coordonné par Mathieu Detchessahar, Cécile Ezvan et Sandrine Frémeaux avec les contributions de Nicolas Aubert, François Cueille, Anouk Grévin, Sophie Izoard, et Frédéric Lobez.
L'idée que les entreprises seraient au service de l'intérêt collectif ne va plus de soi. L'épuisement des ressources naturelles, le réchauffement climatique et la chute de la biodiversité résultent en partie de modèles économiques défaillants ; de même, les inégalités sociales sont accentuées par la financiarisation de l'économie. L'ampleur et le caractère systémique de ces défis socio-économiques n'ont pas diminué depuis la signature de l'Accord de Paris sur le climat et la publication de Laudato si'.
À travers des regards croisés de la philosophie, de l'histoire, de la théologie et du management, les auteurs analysent les tensions qui empêchent la mise en oeuvre de modèles d'entreprises participatifs et sobres, et ils repensent la raison d'être, la gouvernance et le fonctionnement des entreprises à la lumière du bien commun et de l'écologie intégrale.
Alliant la théorie et les pratiques, l'ouvrage s'intéresse non seulement aux principes et à l'imaginaire du bien commun, mais aussi aux actions concrètes : microcrédit, finance durable, actionnariat salarié, codétermination, société à mission sont autant d'initiatives favorisant le respect des impératifs écologiques et sociaux. L'économie de communion et les écovillages témoignent de la diversité des modèles permettant d'allier solidarité et sobriété écologique.