S'appuyant sur une importante bibliographie constituée aussi bien d'écrivains que de philosophes d'horizons divers, l'auteur questionne la mondialisation et ses principaux moteurs que sont le marché ultralibéral et la techno-science dérégulée. A travers les concepts d’interculturalité et de « bissoïté », il met en perspective la possibilité d’une intelligence-compétence-performance interculturelle, i.e., d’une inter-re-connaissance et d’une interaction efficace, dans un monde globalisé mais pluriel. Il invite aussi à prioriser l’harmonie/solidarité des « bisso » ou des « nous » de façon à prévenir la destruction globale ou le triomphe de l’intelligence artificielle porté par le transhumanisme et le « dataïsme ».