L’époque actuelle s’interroge sur la signification de ces temps troublés par une série de catastrophes qui ont pour point commun de s’appliquer à l’ensemble de la planète. La perspective d’un réchauffement climatique mettant en péril l’habitabilité de la planète, l’existence d’un virus qui, en quelques heures, paralyse durablement le monde entier, un conflit susceptible de déclencher une guerre nucléaire... autant d’événements tragiques qui jettent un voile sur l’avenir de l’humanité. En s’appuyant sur la pensée de Pierre Teilhard de Chardin, Gérald Joubert, Thierry Magnin, Hilaire Giron et Isabelle Roussel montrent que la résignation devant ce qui est appelé, à tort, apocalypse ne répond pas à une vision de l’humanité qui, depuis le déluge et l’arche de Noé, a toujours su utiliser les catastrophes pour rebondir en intégrant la force du mouvement. Le concept d’apocalypse n’est pas synonyme de catastrophe ou d’engloutissement final, les temps apocalyptiques signifient la possibilité d’un surgissement, de la révélation d’un autre monde transformé.
À PROPOS DES AUTEURS
Isabelle Roussel - Professeur émérite de géographie – Université de Lille
Hilaire Giron - Ingénieur chimiste et chercheur en chimie nucléaire, ancien Président de l'association des amis de Pierre Teilhard de Chardin – Membre de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier
Gérald Joubert - Administrateur général des Finances Publiques honoraire, cycle Pierre Teilhard de Chardin – UNIVA Université Catholique de Lyon.
Thierry Magnin - Président-Recteur délégué aux Humanités de l’Université Catholique de Lille.
Philippe Durandin - Président de l'Association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin.