J'ai parfois réussi.
Me faufilant dans les couloirs encombrés, j'ai exercé avec passion.
La colère des accidentés, la rage des malades et la douleur des parents ont peu à peu endommagé mes barrières. L'humour n'a pas toujours suffi.
Devenu parfois plus technicienne que médecin, au risque de paraître sans humanité, j'ai peu à peu capitulé.
Je livre ici des rencontres qui ont forgé l'âme du médecin que je suis aujourd'hui.