Cette courte, légère et juive nouvelle est parue dans la Bibliothèque universelle et revue suisse en 1889.
Le début : « Le vieux Salomon Cohen était un vrai aristocrate juif. Il était riche, et descendait d'une des plus nobles familles israélites. Il n'y avait pas de gentilhomme en Europe dont l'arbre généalogique fût comparable au sien. Il ne s'occupait pas d'affaires. Il trouvait inconvenant de fréquenter une société ou un théâtre, et même le jour du sabbat, on ne le voyait jamais sur la promenade. La seule occupation digne d'un homme était, selon lui, la prière et l'étude du Talmud. Il aurait été très content si son fils unique Tobie avait voulu se faire rabbin, mais celui-ci avait appris l'allemand et le français il avait lu plus d'un de ces livres pour lesquels son père professait le plus grand dédain, et s'occupait même de sciences naturelles. »
Traduction anonyme (1889).
Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4542704/f552.image