Écrire, c’est être auprès de toi même quand l’univers conspire à nous éloigner.
Allemagne. 1943.
Lanka est jeune femme qui ne connaît ni la faim ni la misère des temps de guerre ; cette période sombre qui ravage un pays désormais morcelé par des idéologies politiques abusives et totalitaires. Tout la prédestine à un avenir prodigieux, dans une lignée bien tracée. Elle pourrait épouser Hans, un riche Allemand dont l’environnement est tout aussi aisé, qui n’a d’yeux que pour elle. Mais ce n’est pas le choix que son cœur a fait.
Elle rencontre par le pur des hasards Isaiah, un jeune homme juif sans argent et sans biens, hébergé avec sa famille chez des résistants antinazis. Ils tombent vite amoureux et deviennent inséparables, malgré les interdits qui leur sont posés.
Mais le destin, lui aussi imprévisible, en décide autrement. Dénoncés par un voisin, Isaiah et sa famille sont déportés avec d’autres inconnus tout aussi innocents vers les camps de concentration. Lanka voit, impuissante, celui qu’elle aime s’éloigner d’elle.
Sans nouvelles de lui, elle refuse tout de même de perdre espoir, s’accrochant à la promesse qu’il lui a faite ce soir-là : « Ne pleure pas, ma belle. Je reviendrai. ». Et il ne lui avait pas menti.
En mai 1944, Isaiah écrit sa première lettre : il ne l’avait pas oubliée.