Elle était resplendissante comme une poupée vitrifiée, comme une déesse dans son sanctuaire. L’espace était inviolable. Un secteur tout à fait spécial. L’immense dénivellation entre l’avenue des Pins et l’avenue Docteur Penfield faisait penser comme si elle était placée au pied d’un autel dans le choeur d’une chapelle. À quelques pas de là, un large escalier de bois rendait accessible l’avenue des Pins. Les arbres dissimulaient le haut de l’escalier. Martine avait envie de gravir cet escalier qui montait vers l’infini. Un calme mystérieux régnait et les enveloppait.
— Une déesse, chuchota Martine stupéfaite par sa beauté. On dirait une poupée qui dort. Elle est parfaite. Ses cheveux sont bien placés. Tout est parfait.
Martine Gendron et son compagnon Boris Popovich sont à la recherche de ce tueur
qui tue en hiver et qui se limite à un secteur très particulier, la faculté de médecine de l’université de McGill. Bien vite, les horreurs de rites sataniques les hanteront et glaceront le sang des enquêteurs à la recherche de ce tueur en série. Lorsqu’une seconde tempête s’abat sur Montréal, Martine est convaincue qu’une quatrième victime décèdera.