La figure du moine paillard est bougrement bien restituée dans ce classique de la littérature libertine.
« Ma main, timide dans les commencements, mais devenue plus hardie par la facilitĂ© quâelle trouvait Ă se satisfaire, descendait insensiblement du col Ă la gorge, et sâappesantissait avec dĂ©lices sur un sein dont la fermetĂ© Ă©lastique la faisait tant soit peu rebondir. Mon cĆur nageait dans la joie ; dĂ©jĂ je tenais dans la main une de ces boules charmantes que je maniais Ă souhait. Jâallais y mettre la bouche ; en avançant on arrive au but... »
Lâouvrage porte sur la fascination des corps et des sexualitĂ©s. Il est un plaidoyer, au sens fort du terme, pour la jouissance absolue et immĂ©diate, pour lâivresse des sens, pour lâexaltation de la chair. Et sans doute que la meilleure maniĂšre de jouir est de revĂȘtir les apparats de ceux qui prĂŽnent lâabstinence pour mieux atteindre, en secret, le cĆur des femmes. (Extrait de la prĂ©face de Jean Zagarianis)