Mars 2020 : le gouvernement Macron décide de maintenir les élections municipales malgré l’arrivée de la pandémie de Covid-19 en France.
En dépit de ses réticences et ses demandes de protection, Sophia Ayache, en sa qualité d’adjointe au Maire sortant, a tenu un bureau de vote à Montpellier par devoir. Le lendemain elle voit sa vie bouleversée.
Elle décide de porter plainte auprès de la Cour de Justice de la République qui ouvre une enquête au cours de laquelle Agnès Buzyn est auditionnée et confrontée à ses déclarations du 17 mars 2020 au Monde « Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade » au sujet du processus électoral. Elle est mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » pour sa gestion de la pandémie et placée sous le statut de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre ».
La plainte de Sophia Ayache est jugée recevable. Elle est dans l’attente du verdict de la Cour de Justice.