Du frimas sur la mer, câest le parcours dâune vie comme une grande traversĂ©e, lĂ oĂč le vent sâexprime dans tout ce qui meurt et qui renaĂźt. Affrontant vents et marĂ©es, avec des larmes de mer dans les veines, la poĂšte retourne Ă la genĂšse des eaux jusquâĂ la terre balte, sa terre dâorigine pour atteindre enfin « les neiges vierges de Jurmala ».
jâhabiterai
tes lacs sacrés
je fermerai les paupiĂšres
sur tes racines de brume
mes hivers emmaillotés
dans les bras de ta nuit
Une valse lente Ă travers des rĂ©cifs intĂ©rieurs, un long chant oĂč des battements rĂ©sonnent au cĆur des hivers. Une poĂ©sie tout Ă fait unique, inspirĂ©e par le souffle de la mer.