La passion mortelle de GisĂšle sâappelle Edouard mais ils finiront par faire lit Ă part...
« La lumiĂšre disparaĂźt sous les plinthes. Le froid sâinstalle. Il a bien fallu allumer la lampe. Je suis lasse. La radio gĂ©mit sur des ondes inaudibles. Je mâaccroche aux lambeaux des mots. Encore une nuit Ă affronter. Une nuit dâattente. JâapprĂ©hende la disparition complĂšte du jour. Quand les ombres surgissent, jâai peur de ne plus rien maĂźtriser et de me mettre Ă hurler. Je ne peux pas, je ne veux plus dormir. » Ăa commence par une conversation de pipelettes, pour terminer par un drame familial dâun noir dĂ©sespĂ©rant. Une juxtaposition crĂ©ant la dynamique dâun rĂ©cit rudement bien conduit par cette nouvelle auteure.