Erko
Jean-Paul Tapie
Roman de 287 300 caractĂšres, 50 000 mots, le livre papier fait 214 pages.
« Le corps puissant dâErko donnait Ă ses traits une beautĂ© farouche, presque animale. Il avait une mĂąchoire spectaculaire qui dĂ©limitait son visage en renforçant ses lignes. Le nez aussi Ă©tait imposant, droit, centre parfait de la face. Je ne distinguais pas, de lĂ oĂč je me trouvais, la couleur de ses yeux, mais comme ses cheveux Ă©taient dâun blond Ă©clatant, je les imaginais bleus, ou alors lĂ©gĂšrement verts. La bouche Ă©tait ce quâil avait de plus gracieux. Elle Ă©tait trĂšs dessinĂ©e, avec des lĂšvres aussi Ă©paisses et ciselĂ©es lâune que lâautre. Je me demandai aussitĂŽt ce quâun aussi spectaculaire spĂ©cimen de virilitĂ© pouvait bien faire Ă bord dâun bateau de croisiĂšre. »
Jusqu'oĂč peut-on aller pour vivre ses rĂȘves, pour rĂ©aliser ses fantasmes ? Jusqu'au bout du monde ? Probablement. Surtout si celui qui les incarne est un marin au long cours qui, Ă dĂ©faut d'avoir une femme dans chaque port, est prĂȘt Ă y donner rendez-vous Ă son amant. Mais on ne peut vivre d'amour et d'eau fraĂźche. La passion n'a pas de prix, ce qui signifie qu'elle peut ĂȘtre fort coĂ»teuse. Le narrateur risque de l'apprendre Ă ses dĂ©pens.
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