Elle se croyait guérie des hommes l’ayant trahie, mais elle ne put résister au beau de Solange et à l’abbé Cudard dont les étreintes lui conféreront un doctorat en intromissions subreptices autant qu’expertes...
Au-delà de la libération des mœurs, ou de cette une sorte de libertine attitude, ce roman s’inscrit dans un mouvement émancipateur faisant exploser les carcans moraux de la religiosité dominante. En d’autres termes, il s’agit de mettre de la lumière libératrice dans ce siècle qu’on désignera, grâce aux porteurs de flambeaux comme Voltaire, Diderot ou Rousseau et aux écrivains sulfureux libertins, comme le siècle des Lumières. A cet égard, Le Doctorat impromptu est un livre de philosophie où le gai savoir de l’amour se réalise dans la simple description du plaisir de le faire. En dépit des préventions exposées par l’héroïne pour mieux rajouter du sel et autres épices à la consommation de l’acte charnel. (Extrait de l’avant-propos de Franq Dilo)
Miss Ska a judicieusement pris la liberté de renommer le chef d’œuvre d’Andréa de Nerciat du prénom de l’héroïne Erosie. Cette appellation est transparente pour cette jeune femme dont les sens la portent à la licence hétérosexuelle en dépit de ses préventions et de ses ressentiments à l’égard de la gent masculine. Un roman libertin du XVIIIème siècle qui manie une langue délicieuse autant que licencieuse.