Etude de femme est une nouvelle parue initialement en 1830 dans la revue La Mode. Elle figure dans les Scènes de la vie privée de La Comédie humaine.
« Ni laide ni jolie, madame de Listomère a des dents blanches, le teint éclatant et les lèvres très rouges ; elle est grande et bien faite ; elle a le pied petit, fluet, et ne l'avance pas ; ses yeux, loin d'être éteints, comme le sont presque tous les yeux parisiens, ont un éclat doux qui devient magique si par hasard elle s'anime. On devine une âme à travers cette forme indécise. Si elle s'intéresse à la conversation, elle y déploie une grâce ensevelie sous les précautions d'un maintien froid, et alors elle est charmante. Elle ne veut pas de succès et en obtient. On trouve toujours ce qu'on ne cherche pas. »
Source: https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89tude_de_femme