L'auteur n'aurait jamais pensé écrire sur ce sujet, la fin de vie, encore moins celle de son pÚre. Elle imaginait la fin de ses proches tout en douceur, presque idéale. Puis le cancer a ressurgi pour ne laisser place qu'à la souffrance et pour finir, à la mort, l'absence, le vide.
Mais pour avoir le droit au repos Ă©ternel, il a fallu connaĂźtre un mois de doutes, d'angoisses, de faux-espoirs. Il a fallu se confronter Ă ce « mal mourir » français que l'auteur croyait rĂ©servĂ© Ă d'autres mais pas Ă son pĂšre. La colĂšre et l'incomprĂ©hension l'ont menĂ©e Ă l'Ă©criture de ce tĂ©moignage, malheureusement loin d'ĂȘtre unique. Le droit de mourir selon son choix n'existe pas. Notre corps ne nous appartient plus quand il s'agit de s'en aller pour de bon.