A l’avènement de Gorbatchev en 1985, les mots d’ordre pour réformer la société soviétique furent perestroïka, « restructuration » économique et glasnost, « transparence » dans les affaires politiques et culturelles... A sa démission le 25 décembre 1991, le Parlement dissolvait soixante-quatorze années de communisme et le visage de la Russie se transformait. Malgré cela, ne reste-t-il pas des faux-semblants ? Cet itinéraire tolstoïen, qui commence par dénoncer un envers du décor trouble, se poursuit avec une étude de la réception de Tolstoï dans la critique littéraire française du XIXe siècle, pour s’achever sur l’évocation de l’enseignement de son oeuvre en France, afin d’honorer la mémoire de l’auteur à l’ombre du simulacre russe.