Lâun, ThĂ©odose, avait luttĂ© pour sa foi, son espĂ©rance en la venue du Messie, et pour lâhomme, en pensant que par la raison, la foi et lâamour, des jours meilleurs pourraient advenir. Son message Ă©tait dâespoir. Toute son Ă©nergie avait Ă©tĂ© centrĂ©e sur lâassurance de la publication de lâĆuvre de son oncle Philon dâAlexandrie, le grand philosophe. Lâautre, TibĂšre Alexandre, nâavait cru quâen la puissance de lâargent et au pouvoir, conquis par des compromissions de toutes sortes et par la force. Sa pensĂ©e Ă©tait que seule la mise au pas des masses pouvait maintenir le pouvoir. Quant Ă faire avancer lâhumanitĂ©, Ă©tait-ce si nĂ©cessaire ? Lâun avait combattu par lâIdĂ©e, lâautre par le Glaive. Que resterait-il de leurs combats dans les siĂšcles des siĂšcles ?