La dernière nuit d'André Chénier est celle qu'il passa aussi avec Melle de Coigny avec laquelle il avait espéré s'évader. Cette nouvelle est parue dans le Bulletin de la Société des gens de lettres en 1872.
Le début : « Monsieur André, monsieur André... », c'étaient les deux mots qu'on entendait le plus fréquemment dans le préau, au réfectoire (nouvellement établi) dans les longs corridors de la prison de Saint-Lazare, pendant le mois de thermidor de 1794, et ces mots sortaient de la bouche aimable et naïve d'une jeune personne de dix-neuf ans, Mlle Aimée de Coigny, que la Révolution avait jetée dans ce sombre lieu, et qui y avait rencontré André Chénier pour y célébrer sa jeunesse et sa beauté. A tout instant elle avait quelque chose à demander au poète, dont elle se plaisait à répéter le nom et qui lui enseignait les règles de la versification française. »
Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5849282c/f519