"On allait et venait dans le somptueux appartement de Mme de Langrune, et cette agitation exprimait la plus vive inquiĂ©tude. Quâallait-il se passer ? Quâallait-on devenir ? Comment se terminerait cette terrible journĂ©e ? CâĂ©tait Ă la fin de la Commune de 1871, alors que lâarmĂ©e de la France luttait contre ces phalanges Ă©garĂ©es, quâon appelait improprement Paris. Mme de Langrune aurait pu, comme tant dâautres, quitter tout dâabord le foyer de lâinsurrection, et se rĂ©fugier dans une belle habitation quâelle possĂ©dait Ă huit lieues de la capitale ; mais son mari Ă©tant obligĂ©, par honneur, de veiller sur une caisse dont lâadministration lui Ă©tait confiĂ©e, elle avait choisi, elle aussi, de rester Ă son poste."ï»ż