Depuis une trentaine dâannĂ©es, on a tendance Ă amplifier, parfois grossiĂšrement, la portĂ©e de la mondialisation et Ă en dĂ©former la rĂ©alitĂ©. Selon plusieurs, lâaccĂ©lĂ©ration de la mondialisation conduit Ă lâavĂšnement dâun monde « sans frontiĂšres », exacerbant la concurrence entre les nations.
Ces critiques face Ă la mondialisation sont-elles justifiĂ©es ? Câest en examinant les donnĂ©es sur la performance Ă©conomique et sociale des pays sociaux-dĂ©mocrates et libĂ©raux, en dĂ©cortiquant la situation de lâemploi et en expliquant les inĂ©galitĂ©s qui y sĂ©vissent que nous pouvons cerner la portĂ©e de la mondialisation dans nos vies. Les conclusions sont claires : lâĂtat-providence est bien vivant et la social-dĂ©mocratie est toujours le modĂšle Ă©conomique et social le plus performant.