La peur du vieillissement, unique antichambre et premiĂšre Ă©tape vers lâeuthanasie, est caractĂ©ristique dâune gĂ©nĂ©ration qui refuse toute forme dâimpuissance, de dĂ©pendance et de faiblesse ; elle refuse surtout cette incapacitĂ© radicale face Ă la mort qui lui vole insidieusement sa croissance, sa pleine conscience et sa totale libertĂ©. La gĂ©nĂ©ration toute puissante des baby-boomers crie son mal-ĂȘtre !
Le droit de décider de notre mort diminue-t-il vraiment notre angoisse existentielle ?
« Je crois que la personne qui demande lâeuthanasie est une personne qui nâen peut plus ; il lui manque lâespoir, lâamour, la main tendue, les soins appropriĂ©s, en somme une ârĂ©silience dâamourâ qui la relie aux siens, au monde et Ă son histoire. Il faut Ă tout prix accueillir, Ă©couter et soulager la âpersonneâ et non pas une douleur, un symptĂŽme, un patient. »