En peinture, les vanités représentent la fragilité de l’existence et la futilité de ce à quoi l’on s’attache notre vie durant. Livres, bijoux, carafes de vin y côtoient squelettes, sabliers, bougies éteintes et fleurs fanées.
Dans ce recueil, quinze textes aux tonalités variées rappellent à leur tour que la vie, notre vie, est bien plus précieuse que ce à quoi nous la réduisons trop souvent : des petits riens du quotidien aux grandes ambitions, en passant par les fausses valeurs. Toute cette insignifiance occulte finalement ce qui devrait faire sens : vivre, aimer, partager, s’épanouir. Et mourir sans regret. Mais ne s’accrocheton pas aux frivolités précisément pour ne pas voir le vide en nous et autour de nous ?
Avec ce quatrième ouvrage, Nathalie Florentin décline avec sensibilité et humour les différents visages de nos vanités à travers des histoires et des personnages qui nous ressemblent.