La question de l'État congolais présuppose que cet État est remis en question à la fois dans son concept mais aussi dans sa réalité. Aujourd'hui, la réflexion est indécise : penser un État congolais au-delà de ses frontières nationales ou admettre, après le diagnostic nietzschéen de la "mort de Dieu", la mort de l'État congolais comme la vérité la plus actuelle du "malaise de la démocratie" en RDC.
La RDC se trouve dans une situation de « non État » qui continue à faire des millions des victimes. Le pays a parfaitement droit de s'émanciper, de se libérer et de s'organiser politiquement afin de surmonter les injustices et les violences institutionnalisées, de dépasser les puissances qui l'asservissent de l'intérieur et de l'extérieur.