Sur un quai de gare, chaque jour, il attend le retour de sa fiancée partie en 1943 pour une destination inconnue...
« Il attend, seul, il sait bien que les gens le regardent, tous ces habituĂ©s qui prennent le train chaque jour, la masse laborieuse rentrant dans sa banlieue, ils ont pris lâhabitude de ce vieux, qui Ă©tĂ© comme hiver se tient lĂ , seul face aux Ă©lĂ©ments, le regard triste, les yeux dĂ©lavĂ©s Ă force dâavoir sĂ»rement trop fixĂ© lâhorizon. Immobile, il regarde les locomotives arriver... »
Il est des ĂȘtres inconsolables qui ne sauront jamais faire leur deuil . Petrosky aborde cette question avec dĂ©licatesse par le biais dâune courte fiction, sensible et Ă©vocatrice. (Suivie dâune seconde nouvelle « Achoris » : un immortel raconte sa vie et tente de refourguer son immortalitĂ© au lecteur.)