Ă la fois rĂ©cit personnel et rĂ©flexion sur la laidophobie ambiante, Laideronnie jette la lumiĂšre sur la culture laideronne. Kareen Martel , refusant la honte et la pudeur gĂ©nĂ©ralement de mise, souhaite braquer les projecteurs sur une des formes de discrimination les plus ignorĂ©es. Ă son avis, les laiderons se replient en Laideronnie, mais peuvent Ă©galement sây dĂ©ployer, revendiquer leur territoire et leur identitĂ©. La lumiĂšre peut aussi sây faire douce ; en terres moches, on est souvent en bonne compagnie.