En 1998, du fond de lâoubli, une voix au tĂ©lĂ©phone informe Paule du Bouchet de la mort de Miette, son amie dâenfance. Miette fut la compagne des petits riens comme des heures intenses ; une jeune fille ardente, en mouvement, Ă la joie contagieuse mais Ă la mĂ©lancolie abyssale. Cette "amie-sĆur" avait un secret quâelle taisait.
Par traits successifs et avec une puissance narrative Ă©tonnante, Paule du Bouchet offre un portrait singulier de Miette, et, en creux, dâelle-mĂȘme. Avec son souci de questionner le travail du souvenir et sa construction, lâautrice dĂ©fie lâabsence et le deuil. Comme une histoire chuchotĂ©e dans le noir de la chambre, lĂ oĂč la frontiĂšre entre rĂ©alitĂ© et invention sâefface.