« â Câest un infĂąme coquin ! » VoilĂ quâelle fĂ»t la premiĂšre rĂ©action de Maurice Parent, un acolyte trĂšs cher dans le jugement duquel jâavais une confiance totale, quand je lui prĂ©sentais un de nos collĂšgues de travail que jâapprĂ©ciais, Charles Lambert. Pourtant, Charles Lambert Ă©tait un employĂ© modĂšle et un homme charmant. Bon compagnon, bon mari, toujours gai et serviable. Maurice Parent, lui, Ă©tait un homme qui sâennuyait dans son travail et trouvait son rĂ©confort dans des Ă©tudes mathĂ©matiques ou chimiques. Perspicace et observateur, il Ă©tait le meilleur ami que lâon puisse avoir Ă condition de passer outre sa froideur apparente. Quant Ă moi, je ne suis que le conteur de cette histoire qui dĂ©montrera combien le discernement de Maurice Parent, une fois de plus, sâavĂ©ra exact.
Jules LERMINA (1839 â 1915) est un auteur quâon ne prĂ©sente plus et qui a usĂ© sa plume dans de nombreux genres littĂ©raires. Principalement rĂ©putĂ© pour les suites quâil a donnĂ©es Ă de grandes Ćuvres de la littĂ©rature (« Les MystĂšres de Paris », « Le Comte de Monte-Cristo »...) et de nombreux autres ouvrages, il ne sâest que trop rarement confrontĂ© au genre policier si ce nâest Ă travers de la sĂ©rie « Toto Fouinard ». Mais, ce que lâon sait moins, câest que Jules LERMINA a Ă©galement dĂ©veloppĂ© un autre personnage de dĂ©tective, « Maurice Parent », qui, malgrĂ© ses qualitĂ©s, nâest apparu que dans quatre enquĂȘtes, « Le Clou », « La Chambre d'HĂŽtel », « Le Tout pour le Tout » et « La Sacoche ».