Sur la route le menant chez son ami Rackers, en pleine nuit, John Strobbins a un accident avec sa moto et est projeté dans les fourrés.
Une voiture approche au loin.
Blessé à la cheville, il n’a pas le temps de l’intercepter et la voit passer devant lui. Mais, à ce moment, un bri de verre retentit et il aperçoit, à l’intérieur du véhicule, un homme en menaçant un autre d’un couteau.
Voulant se convaincre qu’il n’a pas eu d’hallucination, il fouille les alentours et découvre bien des vestiges de la vitre... mais également une vieille montre en nickel.
Arrivé péniblement jusqu'à une auberge, il y loue une chambre et, une fois enfermé, inspecte la tocante. À l'intérieur, un mystérieux plan a été gravé sur le métal...
Le lendemain, John Strobbins se fait conduire en voiture chez son ami Rackers, mais il apprend que celui-ci a été la victime d’un gang qui a déjà enlevé plusieurs personnalités de la région...
John Strobbins, c’est un peu le fils caché de Fantomas et d’Arsène Lupin. C’est un cambrioleur, aventurier, justicier, possédant des moyens démesurés, sachant se déguiser à la perfection, ayant à ses ordres un gang complet avec des ramifications dans le monde entier et aimant narguer l’autorité et, plus précisément, le chef de la police de San Francisco, James Mollescott – tout comme Fantomas le faisait avec l’Inspecteur Juve. Plus cambrioleur et aventurier que détective, John Strobbins surfe sur les succès de l’époque et navigue plus dans un monde fait d’aventures, de déguisements et de poursuites que celui plus purement policier que pouvait proposer un « Sherlock Holmes », par exemple. Situé, certes, du mauvais côté de la barrière, John Strobbins n’en est pas moins mû par une éthique professionnelle et un code moral. Voleur ! Oui, mais pas tueur et, surtout, s’il déleste des personnes de leurs biens, il choisit toujours des hommes riches, détestables et à l’honnêteté discutable. En parallèle, dès qu’il le pourra, il rendra justice sans oublier, au passage, de se garnir les poches.