« Roger avait une tante, Mme Weber, assez riche pour nous tirer d'embarras. Mais elle était vieille, revêche, avare, et rechignait à donner le million qui nous eût sauvés. Roger allait la supplier plusieurs fois par semaine sans parvenir à la convaincre.
Et le drame avait éclaté comme un coup de foudre. Mme Weberavait été assassinée chez elle ; on l'avait trouvée morte dans son salon, foudroyée par une balle de browning à la tempe.
Nul désordre dans l'appartement, nulle serrure forcée. Comme la victime était extrêmement méfiante, il fallait admettre qu'elle connaissait fort bien son meurtrier. Sinon, elle ne lui aurait pas permis d'entrer, car, une fois ses domestiques partis, elle n'ouvrait jamais sans questionner le visiteur à travers la porte. »
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