Les peuples nomades ont souvent subi prĂ©judices et prĂ©jugĂ©s, objets dâune image dĂ©valorisante entretenue autant par des communautĂ©s entiĂšres que par des systĂšmes politiques et lĂ©gislatifs. Ainsi ce nâest que dans les annĂ©es 1970 que les juristes internationaux commencent Ă modifier leur vision quant aux nomades, Ă les reconnaĂźtre en tant que tels, mais surtout Ă les protĂ©ger. Marco Moretti sâattache dans sa thĂšse Ă dĂ©finir quels rapports ont entretenu les peuples nomades avec les auteurs de droit international public, notamment entre le XVIĂšme et le XIXĂšme siĂšcle. Puis dans un second mouvement, Ă Ă©tablir lâĂ©volution du systĂšme des droits de lâhomme, reconnaissant les entitĂ©s non Ă©tatiques, et donc renforçant la place des nomades dans le monde.