Un rayon de soleil qui fait fumer la terre à l’automne, un dicton oublié, le vol d’un papillon reconnu sont des instants de joie intense qui trop vite s’échappent.
Des images naissent... et ensuite des mots.
Pour traduire tout ça, j’écris des « poémages » (poèmes en images) : quatrains bons pieds, bonnes rimes :
Mais une rime trop fine
VĂ©ritable cabotine
DĂ©clame mes couplets
Pour son seul succès.
Alors, je découvre le haïku et j’écris des « haïkuages » (haïku en image) au dépouillement plus adapté.
Le HaĂŻku modeste
Ne prend pas place
Et gentiment s’efface.