Dans ce roman de Lorenzo Carcaterra, le crime organisé part en guerre contre le terrorisme international, un affrontement au milieu duquel un homme cherchera vengeance. Mon nom est Vincent Marelli, mais la plupart des gens m’appellent le loup. Nous ne nous sommes jamais rencontrés et, si vous avez de la chance, nos chemins ne se croiseront jamais. De toute manière, votre vie m’appartient. Je dirige la plus grande organisation criminelle au monde. Nous sommes invisibles et partout à la fois. Où que vous alliez, quoi que vous fassiez, nous tirons profit de vous. Vous croiriez qu’avec un pouvoir pareil, on est invincible. Vous auriez tort. J’ai commis une erreur, de celles auxquelles un homme comme moi n’a pas droit. J’ai baissé ma garde. Aussi ma femme et mes filles sont-elles mortes, assassinées par des terroristes dont les motifs restent à ce jour obscurs. Ce fut mon erreur. Ce fut aussi la leur. Je ne suis pas va-t-en-guerre. Je ne cherchais pas à en découdre avec eux. Personne de mon organisation ne souhaitait l’affrontement. Ils m’ont tout pris et je suis resté avec un seul et unique désir: me venger. C’est donc la guerre qu’ils cherchaient et ils allaient l’avoir. La toute-puissance du crime organisé allait s’abattre sur tous les groupes terroristes actifs, où qu’ils se cachent. Dans cette bataille, le crime se lèverait pour vaincre le chaos. Nous protégerons nos intérêts, je protégerai mon fils. Nous ne les tuerons sans doute pas tous, mais j’exercerai ma vengeance et, peut-être, mourrai ce faisant.
Ils connaîtront mon nom.
Ils sauront ma colère.
Ils craindront le loup.