«(...) Le livre était ce passage par lequel je devais me connaître et mieux appréhender la vie. Ce puzzle était caché quelque part en moi, je n'avais plus qu'à le reconstituer, pour en faire un livre. Je devais transformer ce désordre intérieur en ordre extérieur, qui se retrouverait concentré dans le livre. Mais pour ce faire, il me fallait (pensais-je) trouver le fil conducteur, le fil magique, qui serait capable de relier toutes les parties de mon histoire en traversant toutes les situations de la vie. » Ce fil conducteur, ce sera le café, celui de sa mère, de son père, de sa tante, café filtre ou café turc, le café du quotidien. De l'enfance en ex-Yougoslavie à son arrivée en France, du BEP comptabilité à la découverte de la littérature et de la peinture, « Le petit noir des Balkans » mélange la petite histoire à la grande : omniprésente, la guerre obsède l'auteur qui ne manque pas de porter un œil critique sur les tourments de son pays natal. Brkic Dragan jette un regard ironique, tantôt drôle, tantôt virulent mais toujours empreint de tendresse sur sa vie. Non seulement il nous passionne, mais en plus il émeut...