Un livre c’est un cadeau, que vous me faites aussi en le lisant. Ce livre a vu le jour des années après la mort de mon père, il est le fruit d’une étape importante de ma vie. Il m’a laissé en héritage bien des souvenirs. Lui-même poète respectait avec joie la vie, il aimait particulièrement le soleil levant.
Il m’a appris qu’il y avait les seigneurs de notre monde, avec leurs sourires et l’incontournable « grande dame ». Et je me suis révélée face à elle, comme un être vivant. Il y a des moments où la vie jaillit, particulièrement quand la pluie se fait vie. Il y a des moments rares, comme chez Natacha à Palma. Chez elle, j’ai appris que non la nuit, il ne fait pas peur, malgré Bucéphale, malgré la pluie si longue. Mais il reste l’incontournable solitude, qui selon le silence ou la parole marque sa place. Face à la solitude, nous pouvons nous interroger : pourquoi partir ? A cause de la haine ? Si fragile, heureusement il y a le cheval de la paix. Une douce présence, qui laisse aller le vent sur la mer, près de sa montagne avec sa magie et la pierre. Aussi nous apprenons à écouter, à regarder : le feu. Tout ceci est une réponse, et si tu la découvres, si tu la vois : tu verras le chemin bleu, la tranquillité et les merveilles du monde comme l’homme-oiseau.
Comme dans un rêve.