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L'Enfer de ces journalistes qu'on adore

E-book


La presse quotidienne nationale est proche du coma. DĂ©fendre une presse de qualitĂ©, trĂšs bien, mais oĂč est-elle prĂ©cisĂ©ment cette presse de qualitĂ©, avec sa diversitĂ©, sa pluralitĂ©, avec des journalistes dont les articles sont des rĂ©fĂ©rences et que les lecteurs attendent avec impatience ? Articles qui marquent par leur regard enrichissant, leur profondeur d'analyse et leur contribution dĂ©terminante en matiĂšre d'information sur les problĂšmes majeurs de notre Ă©poque ? Le manque en la matiĂšre est tout simplement affligeant et nombre de journalistes sont davantage des moralisateurs politiquement corrects, qui se contentent souvent d'ironiser ou de tenter de discrĂ©diter des personnalitĂ©s politiques qui ne sont pas de leur chapelle politique. GrossiĂšre caricature ? A peine. MĂȘme dans un journal qui se veut de qualitĂ© et une rĂ©fĂ©rence, citez-nous les journalistes incontournables. Comment fonctionne en rĂ©alitĂ© un tel journal ? OĂč sont les plumes de qualitĂ©, tant revendiquĂ©es. Les articles qui font date et qui sont des rĂ©fĂ©rences, sont en grande partie Ă©crits et offerts par des spĂ©cialistes et personnalitĂ©s extĂ©rieurs au journal. Il ne faut pas ĂȘtre injuste, de tels articles viennent aussi de l'intĂ©rieur, de la partie Ă©conomique, entre autres. Mais personne n'ose poser ce problĂšme. Une publication, une radio oĂč foisonnent les textes, des programmes de qualitĂ© et qui rĂ©ussit Ă  se rendre indispensable, a peu de chance de disparaĂźtre. Que feraient certains journalistes s'ils n'avaient pas presque quotidiennement le RDPC ou l'une de ses personnalitĂ©s Ă  se mettre sous la dent ?