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Les bonnes

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Les capacités voluptueuses de la nouvelle petite bonne subjugue les tribades domestiques...

Armelle n'était arrivée que du matin et, chaque fois qu'il y avait une nouvelle, Marie, la régisseuse, en arborant un sourire complice, confiait pendant une semaine à IrÚne le soin de l'informer des habitudes de la maison et lui avait ordonné de ne pas la quitter d'une semelle. Ceci impliquait également pour un temps de partager sa chambre avec elle : « Pour qu'elle prenne bien la mesure des tùches qui lui incomberont et lui expliquer ce qu'on attend d'elle... »

En fait, c'Ă©tait par connivence qu’elle lui confiait l'Ă©ducation des nouvelles puisqu'elle savait qu'IrĂšne avait du goĂ»t pour la gent fĂ©minine, et qu'elle goĂ»tait particuliĂšrement les jeunesses ; surtout lorsqu'elles Ă©taient naĂŻves, et pĂ©tries de morale simpliste...

Dans le catalogue des fantasmes du jeune bourgeois, la petite bonne perverse occupe une place Ă©minente, tant celle-ci demeure Ă  portĂ©e de dĂ©sir pour combler ces amours ancillaires initiatiques. Mais c’est une toute autre histoire que narre Dominique Simon nous transportant dans une Ă©poque oĂč une nombreuse domesticitĂ© habitait sous les toits des immeubles haussmaniens de Paris. Quand l’innocente petite boniche s’en vient Ă  dĂ©passer les initiatrices de Lesbos...