Je pouvais gravir les plus hautes montagnes, traverser les plus vastes océans.
Dâun geste, je pouvais Ă©pargner une vie,
Dâun claquement de doigts, je pouvais la retirer.
Je pouvais rassembler les plus grandes richesses, les plus grandes armées.
Je pouvais avoir le monde Ă mes pieds,
Mais je ne pouvais pas te sauver.
Ta sĆur, en revanche, le fera.
Le diadĂšme d'amĂ©thystes en sa possession, Diphtil ne voit pas sa vie s'apaiser pour autant. Reconstruisant sur les ruines de la guerre encore prĂ©sente dans le cĆur de beaucoup, elle fait dĂ©sormais face aux tragĂ©dies qui surviennent au sein de sa propre famille ; sa fille benjamine, Saada, est atteinte d'un mal incurable lui infligeant une souffrance perpĂ©tuelle.
Vingt-six ans aprĂšs sa fuite de Myrtis, Diphtil voit sa fille aĂźnĂ©e, la fougueuse Isophine, partir pour les contrĂ©es lointaines de Tsin-Do, en proie Ă sa plus grande rĂ©volte, pour rassembler les morceaux d'un antique sceptre qui pourrait contrer la malĂ©diction. Mais la princesse rebelle est loin de s'imaginer les consĂ©quences de ses actes, tiraillĂ©e entre ses devoirs diplomatiques d'hĂ©ritiĂšre de l'Empire et son infrangible dĂ©termination Ă sauver sa petite sĆur.
Isophine doit faire ses preuves en tant que fille de Déesse, mais deviendra-t-elle l'héroïne du peuple ou celle de sa famille ?