Plus dâune quinzaine dâannĂ©es aprĂšs avoir quittĂ© Kinshasa, OphĂ©lie revient Ă Pakadjuma le bidonville oĂč elle est nĂ©e. Elle se rend compte que Pakadjuma est restĂ© une enclave oĂč les autres Kinois ne sâaventurent pas, Ă cause de sa mauvaise rĂ©putation. Elle doit expliquer pourquoi elle tient Ă partager la vie des femmes de Pakadjuma pour tĂ©moigner, les aider, mais surtout retrouver ses racines.
Elle ne se livre pas immĂ©diatement aux habitants quâelle rencontre, qui dĂ©couvrent progressivement quâelle est aussi des leurs, mĂȘme si elle est partie il y a longtemps. OphĂ©lie pour sa part, ne se rĂ©clame de nulle part et de partout : de Pakadjuma, de Kinshasa et Lille. Il lui faut faire le tri, trouver ses marques et redĂ©couvrir le Pakajuma dâhier, mais aussi dâaujourdâhui pour retrouver son identitĂ©.