En croisant le regard de son père, Arkan fut figé comme une statue. Sans pouvoir faire un seul geste, il vit la milice massacrer sa famille devant ses yeux.
Plus tard, ce jour là, il pleura sur le malheur qui le frappait, quand il sortit l'épée d'entre les racines d'un vieil arbre. Une douleur remonta son bras, balayant son corps par vagues violentes.
- J'arrive petit homme, lui murmura une voix douce dans sa tête.
Des mots dans la douleur. Des mots issus d’un lointain chassant le silence. - Accepte la douleur de l’épée. Accepte-la. Et devient mon compagnon.